Il est rappelé aux candidats retenus à participer au concours de recrutement de la Banque Centrale de Djibouti pour les postes de cadres supérieurs qu’ils doivent se présenter le Samedi 26 octobre 2024 à 08h00 au Centre de Formation des Enseignants de L’Enseignement Fondamental.
Les candidats devront se présenter au moins 15 minutes à l’avance au CFEEF et se munir d’une pièce d’identité valide
Consulter et télécharger le communique Communique: Candidats retenus à participer au concours
LA BANQUE CENTRALE DE DJIBOUTI RECRUTE PLUSIEURS CADRES SUPERIEURS SUR CONCOURS
Les candidats (es) feront partie du personnel de cadres de la Banque Centrale de Djibouti et seront placé(e)s sous l’autorité d’un responsable de département. Ce concours s’adresse aux titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 au minimum (Master I/II) en Sciences Economiques, en Finance, en Administration Economique et Sociale.
Les candidatures seront reçues jusqu’au jeudi 15 août 2024, au siège de la Banque Centrale de Djibouti. Et peuvent être aussi envoyées par email à l’adresse suivante: recrutement@banque-centrale.dj
Pour tous renseignements, à contacter: la Direction Administrative de la Banque Centrale de Djibouti aux numéros suivants:
21 35 27 51/21 31 20 15
Consulter et télécharger l’annonce Communique concours de recrutement
Le Gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, M. Ahmed Osman Ali, a participé à la 43ème réunion du Conseil d’administration de l’Islamic Financial Services Board (IFSB) qui s’est tenue à Jeddah le 29 Décembre 2023.
L’Islamic Financial Services Board, basé à Kuala Lumpur (Malaysie), a été officiellement inauguré le 3 novembre 2002 et a commencé ses activités le 10 mars 2003. Il s’agit d’un organisme international de normalisation et de standardisation en direction des Autorités de réglementation et de surveillance financière pour assurer la solidité et la stabilité de l’industrie des services financiers islamiques.
Présidence tournante sera assurée par la Banque Centrale de Djibouti en la personne de son Gouverneur, M. Ahmed Osman, durant l’année 2024.
Ainsi, les travaux de l’IFSB complètent ceux du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, de l’Organisation internationale des commissions de valeurs et de l’Association internationale des contrôleurs d’assurance, en matière de finance islamique.
44ème réunion du Conseil d’administration et la 22ème réunion de l’Assemblée Générale de l’ IFSB
L’IFSB compte actuellement 188 membres issus de 58 juridictions, dont 81 autorités de réglementation et de surveillance, 10 organisations intergouvernementales et 97 acteurs du marché, dont des institutions financières, des cabinets professionnels internationaux, les marchés de capitaux, etc. La Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et la Banque des Règlements Internationaux sont également membres de cette institution.
La République de Djibouti abritera la 44ème réunion du Conseil d’administration et la 22ème réunion de l’Assemblée Générale prévues en Mai 2024 de l’IFSB, dont la Présidence tournante sera assurée par la Banque Centrale de Djibouti en la personne de son Gouverneur, M. Ahmed Osman, durant l’année 2024.
Le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, a participé à la réunion du Comité International des Affaires Monétaires et Financières, en marge de sa participation aux Assemblées de Printemps 2023 du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI), qui se sont tenues dans la capitale américaine, Washington, du 10 au 16 avril.
La réunion du Comité International des Affaires Monétaires et Financières a examiné l’évolution du système monétaire et financier international et les moyens de parvenir à la stabilité et au redressement économiques mondiaux.
Cette assemblée a réuni également la directrice générale du FMI, Cristalina Gorgeva, et un certain nombre de ministres des finances des pays membres du comité.
Dans son intervention lors de cette réunion, le gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, a souligné l’importance de poursuivre le travail constructif et la coordination avec les membres du Comité pour contribuer à la stabilité économique, soutenir les pays à faible revenu, maintenir la croissance, la prospérité et promouvoir la préparation future.
Après l’engagement du pays, en octobre 2023, au processus de notation des dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes à destruction massive du GAFIMOAN, les experts évaluateurs, de ce groupe financier, ont commencé, le dimanche 18 février passé, le processus d’évaluation mutuelle de la République de Djibouti, dont les travaux vont se poursuivre jusqu’au 7 mars prochain.
Lancement officiel du processus d’évaluation mutuelle de la République de Djibouti
Il est à noter que dans le cadre des 19 jours de ce processus d’évaluation les autorités djiboutiennes fourniront aux experts du GAFIMOAN l’ensemble des informations prouvant l’efficacité de notre système financier dans les onze domaines couverts par la méthodologie du GAFI dont ceux axés dans la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive.
Dans une importante allocution prononcée au cours de la cérémonie de lancement de cet événement, le gouverneur de la banque centrale de Djibouti. M. Ahmed Osman Ali a mis l’accent sur l’importance de ce processus pour notre pays. « La République de Djibouti traverse aujourd’hui un tournant majeur dans sa transformation en économie émergente et prospère, dans un contexte régional et mondial difficile et de plus en plus marqué par des incertitudes » a-t-il indiqué avant de préciser que la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), sont placés a-t-il dit « au cœur des préoccupations nationales afin de préserver l’intégrité et la stabilité du système économique et financier du pays ».
Évoquant dans la foulée les nombreux instruments juridiques mis en place sur ces sujets, M. Ahmed Osman Ali a bien précisé que Djibouti est doté aujourd’hui d’un dispositif institutionnel comprenant plusieurs instances.
En ce qui concerne l’examen actuel, il revêt d’une importance cruciale pour le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti,
M. Ahmed Osman Ali notamment dans la réputation de l’avenir du secteur financier de Djibouti.
Le procureur général de la république également coordinateur national de l’évaluation mutuelle de Djibouti, Djama Souleiman Ali qui l’a suivi, a pour sa part, indiqué que le processus d’évaluation mutuelle « permet de mesurer la conformité technique des mécanismes nationaux au regard de ces 40 recommandations et de leurs niveaux d’efficacité ».
Les premières conclusions des rapports de conformité technique dans la note de cadrage reçues permettront selon lui à l’équipe d’évaluation mutuelle d’identifier les domaines prioritaires qui devront faire l’objet d’une attention particulière. Evoquant l’implication de TOUS les intervenants des secteurs gouvernementaux, institutionnels, privés et associatifs effectuant des transactions monétaires, le coordinateur national du processus d’évaluation mutuelle, Djama Souleiman Ali a indiqué que « la mission d’évaluation produira un Rapport d’Évaluation Mutuel (REM), qui rassemblera une série d’observations et de recommandations relatives à cette mise en conformité du cadre légal et opérationnel dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en République de Djibouti, au regard des
40 recommandations du GAFI ». Le ministre de l’intérieur, M. Saïd Nouh Hassan qui a également évoqué dans son interventions les instruments juridiques mis en place par la république de Djibouti dans ces fléaux a abordé les lacunes et les imprécisions relevées qui selon lui « feront l’objet de corrections notamment à travers les 5 projets de textes de loi qui seront bientôt adoptés».
« Quant au cadre de supervision et de contrôle des organismes à but non lucratif, il sera considérablement renforcé à travers l’adoption prochaine du projet de loi relatif aux organisations de la société civile qui vise à mieux prévenir et maîtriser les risques liés à leur utilisation à des fins de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme » a-t-il annoncé et d’indiquer pour conclure que « les missions de l’autorité de supervision et de contrôle, en l’occurrence, le Ministère de l’Intérieur, ont été clairement définies et précisées ».
Le chef de la mission des évaluateurs, Chakib Adib et son adjoint, Lotfi Hachicha qui se sont succédé au micro, ont tour à tour évoquer le programme d’évaluation que les experts du GAFIMOAN réaliseront au cours de leurs séjours sous nos cieux.
En vue de devenir un hub commercial et financier régional, la république de Djibouti a lancé officiellement, le dimanche 18 février dernier, à l’hôtel Kempinski, sa toute première évaluation de ses dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive, suivant les recommandations du Groupe d’Action Financière de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) dont notre pays est membre depuis 2018.
Organisé par la coordination nationale en charge de ce processus, l’évènement a réuni dans une salle à l’hôtel Kempinski, le ministre de l’intérieur, M. Saïd Nouh Hassan, président du comité national de lutte contre le terrorisme, le ministre de la justice et des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’homme, M. Ali Hassan Bahdon, également vice-président du comité national de lutte contre le terrorisme, des nombreux membres du gouvernement, le procureur général de la république, Djama Souleiman Ali également coordinateur national du processus d’évaluation mutuelle, le gouverneur de la banque centrale de Djibouti, Ahmed Osman Ali, du président de l’autorité des ports et des zones franches de Djibouti, Aboubaker Omar Hadi, de l’inspecteur général, de l’inspecteur général de l’Etat, Hassan Issa Sultan, du président de la Chambre de Commerce de Djibouti, Youssouf Moussa Dawaleh, des hauts responsables djiboutiens d’institutions financières et commerciales du publiques et du privées, des hauts gradés des forces sécuritaires de notre pays et des membres du comité technique de lutte contre le terrorisme, ainsi que la mission d’évaluateurs du GAFIOMAN, forte de 9 experts internationaux.
Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
ILS ONT DIT…
Saïd Nouh Hassan: Ministre de l’intérieur & Président du comité national de lutte contre le terrorisme
« L’évaluation mutuelle doit permettre à mon pays à parfaire sa capacité à faire face à ce fléau »
« Dans le souci de mieux faire, la République de Djibouti a entamé des travaux d’adoption et d’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et a accepté également de se soumettre au processus d’évaluation mutuelle de son dispositif de lutte contre ces fléaux. Pendant vos travaux, vous allez évaluer l’ensemble des mécanismes nationaux relatifs à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à Djibouti. Comme je l’ai indiqué plus haut, l’évaluation mutuelle de notre dispositif de LBC/FT doit permettre à mon pays de parfaire sa capacité à faire face à ce fléau et à prendre toutes les mesures appropriées sur la base des recommandations du GAFI. Nous accepterons volontiers toutes les observations et recommandations qui seront faites à notre pays dans le Rapport d’Evaluation Mutuelle (REM) afin d’améliorer la conformité et l’efficacité de son dispositif de LBC/FT».
ILS ONT DIT…
Djama Souleiman Ali: Procureur Général de la République, Coordinateur national du processus d’évaluation mutuelle à Djibouti
« En mettant en place une cellule de coordination nationale, le Président de la République, SEM Ismail Omar Guelleh a tenu à mobiliser l’ensemble des acteurs concernés LBC/FT »
« Le processus d’évaluation mutuelle de Djibouti, comme tous les pays audités du monde, permet de mesurer la conformité technique des mécanismes nationaux au regard de ces 40 recommandations et de leurs niveaux d’efficacité. En mettant en place en août 2023 une cellule de coordination nationale que j’ai l’honneur de diriger, le Président de la République, SEM Ismail Omar Guelleh a tenu à mobiliser l’ensemble des acteurs concernés par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (à savoir les cadres des ministères, les personnels des organismes de régulation financière et non financière, les opérateurs du secteur privé ainsi que les autorités chargées de l’application de la loi). Cette cellule a permis, dans un premier temps, de sensibiliser les acteurs concernés par ce processus sur l’importance de la coopération interne, entre tous les services. (….) Les rapports qui ont été transmis sont respectivement :
– le rapport de conformité technique (c’est-à-dire la conformité de notre cadre légal et institutionnel par rapport aux 40 recommandations du GAFI) le rapport d’efficacité (l’efficacité de notre système)
– La préparation des Notes de Cadrage,
– Les réponses aux questions complémentaires,
– L’Appui au Comité National pour l’élaboration de la Stratégie Nationale »
ILS ONT DIT…
Ahmed Osman Ali: Gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti
« Comme d’aucuns le sait, notre pays a connu au cours de ces deux dernières décennies une croissance et un développement économique exceptionnels, sous l’impulsion et le leadership du Président de la République, SEM Ismaël Omar Guelleh. Les importantes réformes menées et les investissements massifs consentis dans les secteurs stratégiques ont permis de porter cette croissance et la transformation du pays. Dans cette dynamique, notre secteur financier n’est pas demeuré en reste et a connu la même fulgurance dans son essor. Et ce résultat, à l’instar du reste de l’économie, n’est pas le fruit du hasard, mais le produit des choix stratégiques mûrement réfléchis. La promotion et le développement du secteur financier a, en effet, très tôt été identifié comme axe clé dans la stratégie de développement du pays, car bénéficiant d’un environnement des plus favorables et d’un certain nombre d’avantages comparatifs (tels que son système monétaire solide, la liberté totale de mouvement des capitaux, un régime fiscal incitatif, etc.). L’objectif ambitionné était d’ériger un Hub financier à rayonnement international »
Dans le cadre de la coopération bilatérale entre la République de Djibouti et le Royaume d’Arabie saoudite, le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, M. Ahmed Osman Ali, accompagné de l’Ambassadeur de Djibouti auprès du Royaume D’Arabie Saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, et de sa délégation composée de M. Ali Daoud, Directeur de la Supervision Bancaire, M. Abbas Daher, Directeur des Renseignements Financiers et Mme Hanadi Khaled Ahmed, responsable des Institutions Financières et Islamiques au Cabinet du Gouverneur, ont entamé une visite officielle de travail à Riyad en Arabie Saoudite auprès des hauts dirigeants de la Banque Central Saoudienne (SAMA) et des autres institutions financières du royaume du 27 au 30 septembre 2022.
Ces visites d’entretien du gouverneur de la banque centrale de Djibouti et sa délégation ont débuté par la tenue d’une réunion de travail bipartite avec les hauts responsables de la banque centrale saoudienne à Riyad (SAMA) ou cours de laquelle ils ont discuté sur les voies et moyens de renforcer les procédures de coordination entre les deux institutions et d’entamer des échanges d’expériences.
Les parties ont également convenu de signer un accord de coopération conjoint conformément à ce qui a été stipulé dans le procès-verbal de la 3ᵉ session de la commission Mixte entre les deux pays frères.
Aussi, la délégation conduite par le gouverneur de la Banque centrale de Djibouti a visité le Siège de l’Exim Banque Saoudienne dans laquelle les discussions ont porté sur les diverses activités de cette institution financière.
En outre, le gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, en présence de l’Ambassadeur de Djibouti à Riyad, a eu une réunion de travail dans la salle de réunion de l’Ambassade de Djibouti à Riyad avec la Secrétaire générale de l’Organisation de la Coopération Numérique, Mme Deemah Alyahya, dans laquelle les discussions ont porté sur les prochaines étapes du processus de digitalisation de la République de Djibouti avec l’Appui de l’Organisation de Coopération Numérique en matière d’identification des personnes physique et morale et l’incorporation du secteur privé et public dans la numérisation de leur service à travers notamment des formations et ateliers de partage des meilleures pratiques et expériences des pays avancés dans ce domaine, à savoir l’Arabie Saoudite, le Pakistan pour ne citer que cela.
Les discussions ont porté également sur la visite prochaine de la Secrétaire Générale du DCO à Djibouti courant mois d’octobre 2022 pour mettre en œuvre à travers un programme de coopération et de soutien de l’Organisation en faveur de la république de Djibouti dans son élan vers une numérisation de l’écosystème économique, financier et administratif.
